PORTRAIT PEF : Sandrine Brault, du sport-études à la Concacaf

 

Un texte d’Ariane Beauchemin

 

Sandrine Brault est une attaquante de secondaire 4 qui complète présentement sa première année au sein du PEF. Originaire de Notre-Dame-des-Prairies, c’est dans le club de Joliette qu’elle fait ses débuts vers l’âge de six ans avant de quitter lors de son année U-12 pour aller jouer dans l’équipe du Rouge et noir de Terrebonne. Elle y reste pendant deux ans avant de rejoindre l’AS Blainville en 2021.

Outre son parcours en club, Sandrine était une élève de sport-études depuis son entrée au secondaire à l’école Barthélémy-Joliette et a également participé au Programme de sélection régionale avec Lanaudière, mais n’a pas pu vivre l’expérience des Jeux du Québec en 2020 à cause de la Covid-19.

Depuis avril 2022, la jeune athlète avoue que les choses ont vite déboulé pour elle, en commençant par sa participation au tournoi Québec-Ontario qui réunit les meilleurs espoirs féminins et masculins des deux provinces. C’est pendant cette compétition qu’elle s’est faite remarquée par les entraîneur.es du PEF, programme qu’elle intègrera l’été suivant.

Or, c’est justement pendant ce processus de sélection qu’elle se fait détectée par les Équipes du Canada qui s’empressent de l’inclure à leur équipe U-15 qui participera au Championnat de la Concacaf en 2022. Une expérience inoubliable pour elle qui, en plus de porter pour la toute première fois les couleurs du Canada, a été descendue au poste de latérale droite pour tous les matchs du tournoi. Attaquante depuis qu’elle a commencé à pratiquer le soccer, ce changement lui a permis d’acquérir d’autres qualités et de développer plusieurs aspects de son jeu. Aujourd’hui, elle performe aux deux positions et apprécie le fait de pouvoir varier entre l’attaque et la défense dans le couloir droit.

Rapide, fonceuse et n’ayant peur de rien, Sandrine estime qu’elle se distingue des autres joueuses par sa vitesse et son excellent cardio. C’est une ailière qui aime déborder sur le côté et monter le ballon jusqu’au but adverse avant d’effectuer un centre pour ses coéquipières. « Je suis la fille qui fait la passe. Une de mes plus grandes qualités est ma distribution de balle et ma manière de relancer le jeu », affirme-t-elle. Questionnée sur le sentiment qu’elle éprouve lorsqu’elle est sur le terrain, elle avoue se sentir dans sa zone de confort tout en étant souvent confrontée à des situations plus complexes qui la poussent à se dépasser et ajoute qu’elle adore l’adrénaline qu’elle ressent lors de matchs importants.

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